Il aura écrit les plus belles pages de l’histoire du football Barcelonais, mais qu’en est-il des pages de l’histoire du football de son pays natal ? Déjà presque 26 ans que l’Argentine n’a rien gagné, les supporters de l’Albiceleste comptaient sur leur capitaine pour emmener l’équipe d’Argentine jusqu’au sacre et finalement rompre cette malédiction. Eliminée 2-0 face au Brésil (il faut le dire avec deux pénaltys refusés à l’Argentine ,décisions qui ne font pas l’unanimité) , très loin de son niveau habituel tout au long de la compétition la Pulga échoue pour la ènième fois dans sa quête d’un titre avec sa sélection nationale. Dans l’ensemble des 5 matchs disputés c’était un Messi timide qui ne semblait se rappeler qu’il était dans une compétition que quand il fut surpris de voir le maillot jaune du Brésil à la 11e minute de jeu lors du dernier match. C’est un Messi qui ,si l’on se base sur l’immensité de son talent, ses prouesses et même sur ses performances récentes avec le FC Barcelone s’est contenté de nous gratifier de sa présence dans ce tournoi avant les vacances. Merci Messi ! Une présence qui n’en est pas moins absente ! Rappelons qu’avec son club il a inscrit cette saison 51 buts en 50 matchs, sans oublier ses 22 passes décisives ce qui n’est pas bien sûr sa meilleure performance! Avec le Barca il banalise l’extraordinaire… Mais maintenant tenant compte de sa prestation dans cette Copa America, comment donner tort aux critiques d’Oscar Cordoba (ex gardien de la Colombie) « Messi est allé jouer la Copa America pour marcher ». Est-ce la fatigue ? Il n’est quand même plus tout jeune: 32 ans à son actif. Leo sortira donc de ce tournoi avec 1 but sur penalty face au Paraguay (il ne l’a pas manqué cette fois au moins ! ) et 0 passe décisive .Il aura tenté seulement 16 tirs au total , soit de 3,2 tirs par match ,26 pertes de balles dont 15 mauvais contrôles et 11 ballons qu’on lui a chipés sans compter ses 15 dribbles manqués sur les 35 qu’il a tentés. Finalement Messi en est à sa neuvième compétition avec l’Argentine dont (4) finales ( Copa America 2007, 2015, 2016 ,CDM 2014 ) toutes soldées par un échec. Un joueur de l’envergure du natif de Rosario , ce joueur comme on n’en a jamais vu auparavant combinant la maîtrise de tous les aspects (passes, dribbles, buts…) de ce jeu comme s’il en était le créateur méritrait bien un titre avec sa sélection. Mais il doit savoir qu’un titre ça ne se mérite pas ça ce gagne et pas qu’avec le talent mais avec le cœur, les tripes et parfois même avec une « main de Dieu ».
Ritzalf Wébert Melchior CHARLES, Aïefoot
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